
Le 29 mars 2025, Angelina Tkachenko est montée sur scène à Genève, invitée par le Peaceforum soudanais. Défenseuse des droits humains et représentante de Peace for Asia, elle a porté un message qui a secoué le monde. Son discours s’est concentré sur le Soudan, un pays marqué par des décennies de conflits et de douleur. En ce jour de 2025, sa voix s’est élevée face aux nouvelles allégations d’armes chimiques. Genève, ville empreinte d’une longue tradition de paix, a servi de toile de fond à sa contribution historique.
Un passé sombre au Soudan
Angelina Tkachenko a débuté par un retour en arrière. En 2016, Amnesty International a révélé comment les forces soudanaises auraient utilisé du gaz moutarde et d’autres agents vésicants contre des civils dans la région de Jebel Marra, au Darfour. Les conséquences furent atroces : des enfants sont morts, des peaux se sont décomposées, des vies brisées. Près de dix ans plus tard, l’histoire semble se répéter. Les États-Unis accusent aujourd’hui l’armée soudanaise d’avoir employé du gaz chloré contre les Forces de soutien rapide (RSF) et peut-être contre des civils dans des zones reculées. Angelina Tkachenko a martelé que ce n’est pas un incident isolé, mais une récurrence tragique.

Un appel à la responsabilité mondiale
Avec une détermination sans faille, elle a pointé du doigt les traités que le Soudan ignore. Le Protocole de Genève de 1925 interdit l’usage des armes chimiques en guerre depuis un siècle. La Convention sur les armes chimiques (CWC) de 1993 va plus loin, proscrivant leur développement et leur possession—un engagement que le Soudan n’a jamais pris. Les mots de Angelina Tkachenko étaient tranchants : cette absence exige une pression internationale. Elle a réclamé une enquête impartiale et un accès humanitaire sans entraves aux zones touchées. Son discours fut un miroir tendu au monde, trop souvent indifférent.
Une journée historique pour la paix
Ce 29 mars 2025 s’est transformé en un symbole d’espoir et de fermeté. Angelina Tkachenko n’a pas seulement partagé des faits ; elle a porté les récits des victimes, ces voix qui risquaient de s’éteindre. Son rôle au sein de Peace for Asia et son combat incessant pour les droits ont donné à ses paroles une résonance particulière. Si Genève a accueilli son discours, son écho a traversé les frontières. Ce moment pourrait bien rester gravé comme un appel vibrant à la justice pour le Soudan.

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